Autonomie

 

Le Pacte social. La gestion du handicap.

Quelle que soit son origine, naissance, maladie, accident ou vieillissement, le handicap porte atteinte à l’autonomie des personnes et sa compensation doit faire l’objet de dispositifs centrés sur les besoins des personnes.

Les barrières d’âge qui créent un traitement discriminatoire entre handicapés et personnes âgées doivent être supprimées. L’âge n’est pas un critère de détermination des politiques d’accompagnement et d’attribution d’aides des personnes en difficulté. La situation de la personne doit être au centre des préoccupations quel que soit son âge et son lieu de résidence. Les politiques intergénérationnelles doivent être encouragées.

De même il faut que des politiques transverses soient conçues afin que les acteurs des différents secteurs (sanitaire, médico-social, familial) puissent se coordonner. En effet une personne est la plupart du temps confrontée à des difficultés dans plusieurs de ces champs et son accompagnement implique plusieurs acteurs. Une attention particulière doit être portée aux aidants, souvent fragilisés.

Il est nécessaire de simplifier les démarches et de mettre en place un guichet unique pour fluidifier les parcours des personnes vulnérables, en situation de handicap, de perte d’autonomie ou d’exclusion.

Le financement, basé sur la solidarité nationale à travers des cotisations spécifiques ou l’impôt doit être à la hauteur des besoins croissants. *On ne peut pas laisser sur le bord de la route des personnes fragiles au motif de leur âge, de leur situation sociale ou financière.

Enfin le rôle des associations doit être reconnu et soutenu pour qu’elles soient considérées comme des acteurs à part entière de la politique sociale sans néanmoins que l’Etat se décharge sur elles de ses missions.